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Tout savoir sur le jujube !
Présentation
Le jujube, ou datte chinoise (étymologie: du grec "zizuphon") est un petit fruit produit par le jujubier commun (Ziziphus jujuba, ou Ziziphus zizyphus), arbre aux rameaux épineux de la famille des Rhamnacées qui croît sous les climats tropicaux ou subtropicaux.
Le genre jujubier comprend de nombreuses espèces (environ soixante-cinq), se déclinant elles-mêmes en de nombreuses variétés et cultivars qui comportent de nombreuses caractéristiques communes, dont la plupart sont liées aux vertus médicinales et alimentaires de ses fruits.
Le jujube est plutôt rare en Europe et peu connu en Amérique du Nord. Il est produit en petite quantité en Chine, en Inde, en Afrique, aux États-Unis et en Méditerranée. En France, on trouve localement des cultures résiduelles, surtout en Provence, dans le Languedoc et le Roussillon. Dans le Midi on lui donne le nom de cicourlier, de guindanlier ou de « datte de Chine ». Il est plus rare en culture dans le Centre.
Le meilleur est le jujube d'Extrême-Orient, gros et oblong, le plus sucré, commercialisé sous le nom de « datte rouge » ou « datte chinoise ». Contrairement à d'autres variétés, il peut se manger frais.
Le jujube à travers le monde et le temps
Le jujubier provient probablement de Chine, où il est cultivé depuis plus de 4 000 ans. Il a ensuite été exporté en Asie du sud-est, en Inde et en Perse, 3000 ans avant notre ère, puis plus tard au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et enfin dans les pays méditerranéens de l'Europe environ 2000 ans avant notre ère.
Le jujubier est arrivé en Europe sous le règne d'Auguste où il était apprécié autant pour ses qualités médicinales que gustatives. De fait, sa culture en France date de la conquête Romaine. Il n'a été introduit en Amérique qu'au 19ème siècle.
Jusqu'à la Renaissance, le jujube joua un rôle important dans la pharmacopée surtout pour ses vertus pectorales, et contre les affections de la vessie et des reins. Il entrait dans la composition de " l'eau céleste " à laquelle on attribuait toutes les vertus. Elle éloignait les animaux venimeux, protégeait de la peste et de la lèpre.
Des fouilles archéologiques menées dans le désert égyptien, non loin de la mer Rouge, ont mis à jour dans le village où vivaient les ouvriers des carrières du Mons Claudianus, des restes de jujube. Les Égyptiens aimaient beaucoup les jujubes, les dattes, les noix du palmier dum au goût de gingembre, ainsi que les "dattes du désert" (les drupes de la balanite). Ils plaçaient ces fruits entre deux disques de pâte à pain avant de les faire cuire.
Caractères
Port : c’est un arbuste ou un petit arbre pouvant atteindre jusqu’à 12 mètres de hauteur, mais culminant généralement à environ 6 mètres, à brindilles grêles, effilées, verdâtres, glabres, souvent épineuse (les variétés chinoises sont inermes). Cet arbre drageonne beaucoup. Les vieux sujets ont un tronc crevassé. Le feuillage et le port de cet arbre contribuent à lui donner un aspect exotique.
Feuilles : caduques, alternes, ovale-oblongues, glabres sur les deux faces, finement dentelées. Fleurs : petites, jaunâtres, axillaires, fasciculées. Bisexuelles, fleurissant en juin-juillet, les gelées de printemps ne sont jamais néfastes à sa fructification.
Fruit : forme ovoïde ou oblongue, ayant la forme et la grosseur d’une olive ou d’une datte selon les variétés. Peau fine, lisse, ferme et brillante, d’abord verte, puis jaune et enfin rouge brunâtre se flétrissant à maturité. Noyau long et très dur comprenant deux parties, dont une seule renferme une graine huileuse. Pulpe épaisse, rouge jaunâtre ou blanchâtre, ou verdâtre selon les variétés, légèrement glutineuse et farineuse, et peu juteuse. Texture croquante. Saveur sucrée, aigrelette et mucilagineuse. A maturité, le fruit se flétrit Déshydraté, le jujube devient un peu spongieux et encore plus sucré. Maturité septembre octobre.
Soins
Culture : Le jujubier est peu exigeant. Cet arbrisseau a une croissance très lente, c’est son principal inconvénient. Son rendement est donc tardif. La fructification débute dès la quatrième année ; l’arbre est en plein rendement vers l’âge de quinze. Pour accélérer sa croissance, il est nécessaire d’améliorer le sol. Dans sa prime jeunesse, le jujubier exige des arrosages copieux et des engrais organiques azotés. En prenant de l’âge, il supporte les sols légers, résiste bien à la sécheresse et aux gels. Il peut survivre à des températures inférieures à -15°C. Toutefois, pour augmenter et régulariser son rendement, des irrigations sont indispensables. Entretien :
Cultivé en formes libres, le jujubier ne reçoit que quelques élagages légers. Il se contente de soins culturaux et d’une fumure très sommaire.
Composition du fruit
La composition de la pulpe des jujubes varie avec les espèces, les variétés et les conditions écologiques dans lesquelles elles sont produites.
Composition moyenne pour les jujubes frais (en pourcentage) :
-Eau : 64 à 85 -Matière minérale : 0,4 à 0,73
-Sucres : 20 à 32 -Protides: 0,8 à 2,1
-Lipides : 0,1 à 0,3 Valeur alimentaire : 55 à 135 calories pour 100g
La matière minérale comporte en général une teneur relativement élevée en Fer et en Calcium.
La pulpe de jujube séchée peut avoir une teneur en eau inférieur à 20% et sa valeur alimentaire peut dépasser 300 calories pour cent grammes.
La pulpe de jujube fraîche contient des vitamines en quantités très variables :
-Vitamine A : 70 unités internationales pour 100 grammes dans la variété Chancal du Pakistan.
-Vitamine C : 500 à 600 mg pour 100g dans la pulpe des variétés chinoises cultivées au Turkestan russe ; 300 à 500mg pour 100g de pulpe des variétés chinoises cultivées aux USA.
Composant détectés dans toutes les espèces de Ziziphus :
-Polyphénols (dérivés d'acides flavonoides et benzoides)
-Triterpenes
-Antrachinones
-Alcaloides (cyclopectides et isoquinolides)
-Saponines
-Acides organiques, sucres et lipides
Propriétés
Le jujube est très calorique et riche en glucides. Il constitue un aliment de grande valeur qui mériterait d’être plus répandu. De plus, il peut être facilement exporté.
Il contient des vitamines B1, B2, B3, B6 et C (il en est même une excellente source), et des minéraux tels que du calcium, du manganèse, du phosphore, du potassium (bonne source), du sodium et des traces de cuivre, fer, magnésium, niacine.
Séché, il offre un plus grand apport d'énergie. C'est une excellente source de potassium, une bonne source de magnésium ainsi qu'une source de vitamine C, de cuivre, de fer, de phosphore et de calcium. Il serait alors expectorant, émollient, calmant et diurétique.
Le jujube est légèrement astringent et asséchant. Il tonifie l’estomac et le tanne. Il arrête la diarrhée et les vomissements. Il est préférable de le prendre à jeun pour que l’estomac puisse mieux bénéficier de son effet tannin. Asséché, il resserre mieux l’estomac que lorsqu’il est frais.
Quant à la farine de jujube (poudre), elle a le même effet sur la diarrhée que le jujube sec.
C’est un hémostatique, un vermifuge. Il soigne l’ulcère de l’estomac, fortifie les cheveux et arrête leur chute.
Le jujube est un bactéricide qui chasse les microbes de la bouche, de la gorge, nettoie le sang, fortifie la gencive et soigne les cas d’indigestion et de constipation.
Avec les figues, les dattes et les raisins secs, il fait partie des "quatre fruits béchiques" ou" pectoraux " (bénéfiques pour les maux relatifs à la poitrine).
Usages Le jujube se consomme frais, cuit, en conserves, confit, en confiture, en liqueur, ou à l’état de pâte. Il peut être séché pour assurer une plus longue conservation. Les jujubes sont largement utilisés et recherchés en confiserie (fruits confits) et en pharmacie. Pour l’exportation, les jujubes sont ordinairement séchées. La dessiccations est faite sur claie, au soleil, pendant une dizaine de jours. Usages culinaires : Les Chinois, grands amateurs de jujubes, les emploient pour faire des sucreries, des pâtes de fruits, des gâteaux au riz gluant et au miel. Les jujubes confits entrent dans la préparation du riz aux Huit Trésors. Ils en ajoutent aux farces pour les raviolis, la volaille ou le lapin, à des boulettes cuites à la vapeur... Ils saupoudrent de jujube en petits morceaux des petits pains de maïs. Au Maghreb, l'emploi du jujube ne se limite pas non plus au sucré, on prépare par exemple de l'agneau au miel et au jujube. La préparation au sirop est très appréciée en confiserie, elle consiste à piquer les fruits en les roulants sur une planche garnie de pointes, puis les faire bouillir pendant une demi-heure dans un sirop à 50% de sucre. L’opération est répétée après refroidissement puis les jujubes sont mis à sécher au soleil jusqu’à ce qu’ils aient atteint la consistance d’une datte. Usages thérapeutiques :
On peut utiliser le jujube en bouillon pour soigner la constipation et l’infection du sang. Le bouillon de jujube et sa boisson peuvent être utilisés comme laxatifs.
Pour la préparation du bouillon : tremper 10 jujubes pendant 8 heures dans ¼ de litre d’eau froide (1 verre), porter à ébullition et boire chaud.
Pour préparer une boisson, porter à ébullition 300gr de fruit avec 500gr de sucre dans la quantité nécessaire d’eau jusqu’à épaississement, puis donner 1 à 2 cuillerées à soupe aux adultes et 1 à 2 cuillerées à café aux enfants.
Mâcher des jujubes quotidiennement pour soigner les gencives et se prémunir contre la mauvaise haleine.
Sec ou en décoction, il est indiqué contre les rhumes bénins, la toux, l'enrouement. Il est également utilisé comme adoucissant contre la toux, la bronchite et la pneumonie.
La décoction est également utilisée comme un léger laxatif pour les enfants et les femmes enceintes.
On prépare une décoction en ajoutant une grande cuillérée de la chair de fruits, trempées dans ½ litre d’eau froide pendant 12 heures, à prendre un verre à jeun.
Cuit, il soigne les diarrhées.
Les fruits sont bénéfiques dans le cas de fièvre, comme émollient et comme remède pour la rougeole.
Les feuilles macérées sont bénéfiques pour les maladies de la poitrine, surtout l’asthme et les bronches.
Les feuilles cuites ou bouillies, utilisées en cataplasme soignent les ulcères, les inflammations cutanées.
La matière résineuse est à utiliser en pommade pour tonifier les cheveux, les œdèmes, et l’acné
La poudre du charbon de bois de jujubier, mélangée au vinaigre, est efficace pour soigner les morsures du serpent.
L’écorce du jujubier, surtout celle des arbres de moins de 3-4 ans, après l’avoir asséchée et conservée pendant 1 à 2 ans est utilisée comme boisson pour soigner la constipation chronique et les séquelles des troubles anémiques, les palpitations du cœur, les coliques chez les gens qui souffrent d’hémorroïdes, et en prévention de la constipation pendant une longue période. On l’utilise comme laxatif pour les enfants et les femmes pendant et après la grossesse, car elle n’a pas d’effets secondaires. On peut l’utiliser aussi, mais avec une action réduite, dans les cas d’obstruction du foie et de la rate.
Se laver avec la décoction de feuilles ou de bois de jujubier est le meilleur moyen de se nettoyer la tête, de la débarrasser des furfures (écailles d'épiderme qui se détachent particulièrement à la tête). Le noyau de jujube broyé fournirait une huile spéciale de qualité, excellente pour les massages, qui conviendrait à toutes les peaux, même les peaux grasses. Le miel issu du butinage de ses fleurs fournirait aussi un miel de haut de gamme. On utilise également le jujube dans des produits de santé. Leurs fortes teneur en vitamines A et C font que les jujubes servent à la confection d’une pâte pectorale agréable, ou de sirops qui font partie de plusieurs médicaments et dont les préparations sont inscrites au Codex pour arrêter les irritations de la gorge et la toux. Pour obtenir la pulpe qui servira au sirop, on expose les fruits sur des diaphragmes à l’action de la vapeur d’eau ; quand le ramollissement est suffisant, on retire les noyaux et on pile la pulpe dans un mortier ; il reste à passer le jus à travers un tamis de crin. Le jujube constituerait même la base d’un médicament, très efficace selon des témoignages, pour aider à arrêter de fumer, car il supprimerait la dépendance au tabac. Conservation
Les jujubes frais se conservent au réfrigérateur.
Déshydratés et placés dans un contenant hermétique à l'abri de la lumière et de la chaleur, ils se conservent indéfiniment.
A savoir
La pâte de jujube, vendue en pharmacie, n'était en général rien d'autre que de la gomme arabique mélangée à du sucre et parfumée à l'eau de fleur d'oranger... mais sans jujube.
Le jujube dans l’Islam
Le jujubier est cité plusieurs fois dans le Saint Coran sous les termes « sidrat »:
Allah, Le Très Haut, dit, en parlant de la tribu de Saba’ : « Ils se départirent de Notre voie. Nous déchaînâmes alors contre eux l’immense flot provenant des digues rompues, et changeâmes bien tôt leurs deux vergers en maquis n’offrant que des arbustes aux fruits amers, des tamarins et des rares jujubiers. » - Sourate 34, Saba’, verset 16
Allah, Le tout puissant, dit, en parlant des gens de la droite (ceux qui entreront aux Paradis) : « Ils seront parmi des jujubiers sans épines » - Sourate 56, Al-Wâqi`a (L'évènement), verset 28
Le jujubier céleste (sidrat al-Muntahâ) est un arbre du Paradis. Le Prophète (sws) l’a vu lors de l’Ascension du Voyage nocturne, accompagné par l'Ange Jibril.
Allah, Le Très haut, dit : « Il l’a pourtant réellement vu lors d’une autre descente, près du jujubier du terme (sidrat al-Muntahâ). C’est près de lui que se trouve le Paradis-refuge. Alors que le jujubier (sidrat) était tout couvert de tout ce qui le couvrait » Sourate 53, An-Najm, verset 13-16
Le Prophète (sws) relate dans un hadith admis à l’unanimité :
« Puis il (l’Ange Jibril) m'emmena vers "Sidrat al-Muntahâ" (le jujubier du terme) dont les feuilles ressemblaient à des oreilles d'éléphants et les fruits étaient [grands] comme les cruches. Au moment où -par l'ordre d'Allah- le jujubier fut couvert de ce qui le couvrit, il se transforma et aucune des créatures d'Allah ne pourrait décrire sa splendeur. »
Dans la tradition musulmane, les feuilles de sidr (sixir) sont utilisées pour traiter la sorcellerie. Elles sont également mises dans les draps qui couvrent le corps du défunt.
Plusieurs hadiths rapportent que Mohammed (sws) demandaient aux personnes chargées de laver un mort, d’utiliser de l'eau mêlée au jujubier.
Ibn Moubarak rapporta que Safwane Bin Salim Bin Anis racontait :
Les compagnons du Prophète (sws) disaient que les bédouins et leurs interrogatoires nous sont certainement utiles. Un bédouin s’est présenté un jour et dit : « Ô messager d’Allah ! Dieu Tout Puissant a cité dans le Coran un arbre nocif, et je ne vois pas comment un tel arbre, qui fait du mal, puisse exister au paradis ? Le Prophète demanda : « de quel arbre s’agit-il ? Du jujubier car il est épineux donc nocif ! Le Prophète répondit : « Ne dit-il pas « des jujubiers sans épines » ? Allah a remplacé chaque épine par un fruit et chaque fruit donne 72 variétés de saveurs différentes les unes des autres. »
Sources :
Internet :
- http://association.fruits.oublies.pagesperso-orange.fr/contrib/jujube/jujube.html
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Jujube_%28fruit%29
- http://www.boitearecettes.com/fruits_legumes/jujube-text.htm
- http://www.servicevie.com/bien-manger/guide-des-aliments/fruits/fruits-tropicaux/jujube/a/1313
Livres :
- "L'automédication par les fruits cités dans le Noble Coran" de Fatima BENTHAMI
- "Plantes mentionnées dans le Saint Coran et dans la tradition prophétique" du Pr. Chafique YOUNOS